La lignée de Ayyûb
Ibn Ishaq a dit : “Ayyûb (En français : Job) était d’origine romaine il s’appelait Ayyûb Ibn Amus Ibn Zarah Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim Al Khalil.”
D’autres ont dit : Ayyûb Ibn Amus Ibn Ra’u’il Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim.
On lui a également attribué d’autres lignées.
Ibn ‘Asâkir rapporte que sa mère était la fille de Luth عليه السلام.
On rapporte aussi que son père faisait partie de ceux qui ont cru à Ibrahim, le jour où il fut jeté dans le feu qui ne le brûla pas.
Mais la version la plus communément partagée est la première, car Ayyûb fait partie de la descendance d’Ibrahim comme cela est confirmée dans la parole d’Allâh (traduction rapprochée) :
“et parmi la descendance (d’Abraham) (ou de Noé), David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron” (Sourate Al-An’am verset 84)
L’avis authentique et que le verset désigne la descendance de Ibrahim et non de Nuh.
Ayyûb fait partie des prophètes qu’Allâh inspirait et qui sont cités dans la sourate An-Nisa (traduction rapprochée) :
“Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob aux Tribus, à Jésus, à Job, à Jonas, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le Zabour à David” (Sourate An-Nisa verset 163)
Ce qui est authentique est donc qu’il est un descendant à Al-‘Is Ibn Ishaq.
Quant à sa femme elle s’appelait Layâ Bint Yaqûb, pour d’autres Rahma Bint Afrâyim, et selon d’autres encore Layâ Bint Manassâ Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb.
C’est cet avis qui est le plus communément partagé et c’est pourquoi nous l’avons cité ici.
Puis nous reviendrons aux Prophètes des Enfants d’Israël après avoir mentionné son récit, si Allâh le permet, et c’est en Lui que nous plaçons notre confiance.
Le récit de Ayyûb dans le Coran
Allâh سبحانه تعالى dit (traductions rapprochées) :
“Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» !
Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs.” (Sourate Al-Anbiyâ’ verset 83-84)
“Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu’il appela son Seigneur: «Le Diable m’a infligé détresse et souffrance».
Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire.
Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse, comme une miséricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens doués d’intelligence.
«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait.” (Sourate Sâd verset 41-44)
Les prophètes envoyés avant Ayyûb
Ibn ‘Asâkir rapporte de Al-Kilabî : “Le premier prophète fut Idrîs, puis Nûh, Ibrâhîm, Isma’îl et Ishâq, Ya’qûb, Yûsuf, Lûth, Hûd, Sâlih, Shu’ayb, Mûsâ et Hârûn, Ilyâs, Al-Yasa’ Ibn ‘Azâ Ibn Shûtlah Ibn Afrâyim Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb, Yûnus Ibn Matta Ibn Banî Yaqûb, Ayyûb Ibn Zarâh Ibn Amus Ibn Alîfâz Ibn Al-‘Îs Ibn Ishâq Ibn Ibrâhîm.
Il y a à redire sur cet ordre car il est connu que Hûd et Sâlih sont venus après Nûh et avant Ibrâhîm.
Et Allâh est plus savant.
L’épreuve de Ayyûb
Les exégètes et les historiens ont rapporté que Ayyûb était un homme très riche qui possédait toutes sortes de biens : du bétail, des esclaves, et des terres vastes et fertiles situées dans la région de Bathnah, à côté de Hûrân.
Ibn ‘Asâkir rapporte que toute la région lui appartenait, qu’il avait de nombreux enfants et une grande famille.
Tout cela lui fut enlevé et son corps fut éprouvé par toutes sortes de maux, au point que les seuls membres restés sains furent son cœur et sa langue, par lesquels il évoquait Allâh.
Malgré tout, il patienta, espérant la récompense d’Allâh, évoquant Allâh nuit et jour, matin et soir.
La maladie dura tant et si bien que personne ne pouvait plus supporter de le voir et qu’il fut abandonné par son entourage et expulsé de sa ville vers un lieu où l’on jetait les ordures.
Personne ne venait le voir si ce n’est son épouse qui, reconnaissante pour sa bienfaisance à son égard, lorsqu’il était bien portant, respectait ses devoirs envers lui, lui rendait visite, le soignait, l’aidait à faire ses besoins, et cherchait son bien-être.
Sa situation devenant plus difficile, ses biens diminuant, elle travailla comme servante afin de pouvoir le nourrir et le soigner, qu’Allâh l’agrée.
Elle patienta avec lui bien qu’ils aient perdu leurs biens et leurs enfants, que son mari fut si sévèrement atteint et qu’elle fut contrainte de travailler pour les gens après avoir vécu dans l’aisance, les bienfaits et la préservation.
Et nous appartenons à Allâh et vers Lui nous revenons.
Dans un hadith authentique, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
“Les êtres les plus éprouvés sont les prophètes, puis les pieux, puis les gens en fonction de leur piété.
L’homme est éprouvé selon son degré de dévotion.
S’il est attaché à sa religion, son épreuve augmente.”
At-Tirmidhî (2398) qualifié d’authentique par Al-Albânî
Tout cela ne fit qu’augmenter la patience, l’espoir en la récompense d’Allâh, la louange et la reconnaissance de Ayyûb, au point qu’il devienne un exemple de patience face aux épreuves.
Wahb Ibn Munabbih et d’autres ont rapporté un long récit attribué aux savants juifs exposant la manière dont les biens et les enfants de Ayyûb ont disparu, et comment il fut éprouvé dans son corps.
Et Allâh et plus savant de l’authenticité de ce récit.
Mujâhid a dit : “Ayyûb عليه السلام fut le premier homme à souffrir de la gale.”
Les savants ont divergé sur le temps que dura son épreuve.
Pour Wahb, elle dura trois ans, ni plus ni moins.
Pour Anas, sept ans et quelques mois.
Il fut abandonné dans une décharge à ordures des enfants d’Israël, jusqu’au moment où Allâh le soulagea, augmenta sa récompense et le loua.
Pour Humayd son épreuve dura dix-huit ans.
As-Suddî a dit que sa chair tombait en lambeaux, laissant apparaître ses os et ses veines.
Son épouse lui apportait des cendres qu’elle est étendait sous son dos.
Lorsque cette épreuve se prolongea, elle dit : “Ô Ayyûb, si tu invoquais ton Seigneur afin qu’il te soulage”
Il répondit : “J’ai vécu en bonne santé durant soixante-dix ans, est-ce pour Allâh si je patiente soixante-dix ans pour Lui.”
Elle cessa de tenir ces propos et travaillait chez les gens et, avec ce qu’elle gagnait, elle pourvoyait à la subsistance de son mari.
Mais les gens finirent par ne plus vouloir de ses services en apprenant qu’elle était l’épouse de Ayyûb, de peur qu’elle ne leur transmette la maladie de son époux.
Ne trouvant plus personne pour l’employer, elle vendit à une fille d’une famille noble une de ses tresses en contrepartie d’une bonne nourriture.
Elle apporta cette nourriture à Ayyûb qui lui demanda : “D’où cela vient-il ?”
Et il refusa de manger.
Elle lui répondit : “J’ai travaillé pour des gens.”
Le lendemain, elle ne trouva de nouveau personne pour l’employer et vendit son autre tresse en contrepartie de nourriture, mais Ayyûb refusa de manger et jura qu’il ne mangerait pas tant qu’elle ne lui aurait pas dit d’où cela provenait.
Elle enleva alors son voile, et lorsqu’il vit sa tête rasée, il invoqua en disant : “Je suis atteint par la maladie et Tu es le plus Miséricordieux des Miséricordieux !”
La guérison de Ayyûb
Ibn Abî Hâtim rapporte d’après (…) ‘Abd Allâh Ibn ‘Ubayd Ibn ‘Umayr : “Ayyûb avait deux frères. Un jour, ils lui rendirent visite mais ne purent s’approcher de lui en raison de l’odeur qui se dégageait de lui.”
Ils restèrent au loin, et l’un d’eux dit à l’autre : “Si Allâh avait vu en Ayyûb quelque bien, il ne l’aurait pas éprouvé ainsi.”
Ayyûb fut peiné comme jamais en les entendant, et il dit : “Ô Allâh ! Si Tu sais que je n’ai jamais passé une nuit rassasié en sachant où trouver un affamé que je puisse nourrir, approuve-moi !”
Une approbation s’y fit alors entendre du ciel, et ils l’entendirent.
Puis il dit : “Ô Allâh ! Si Tu sais que je n’ai jamais eu deux tuniques alors que je savais où trouver un homme nu (pour l’en revêtir), approuve-moi !”
Une approbation s’y fit alors entendre du ciel, et ils l’entendirent.
Il dit ensuite : “Ô Allâh ! Par Ta puissance ! Et il tomba en prosternation. Par Ta puissance, je ne lèverai ma tête que lorsque Tu m’auras guéri ! “
Et il ne se releva pas jusque là.
Ibn Abî Hâtim et Ibn Jarîr rapportent d’après (…) Anas Ibn Mâlik que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
“Le Prophète d’Allâh, Ayyûb, fut touché par l’épreuve pendant dix-huit ans.
Tous s’étaient éloignés de lui sauf deux de ses frères qui lui rendirent visite.
Un jour, l’un de ces deux hommes dit à l’autre : “Par Allâh ! Ayyûb a dû commettre un péché qu’aucun autre homme n’a commis.”
L’autre dit : “Pourquoi ça ? “
Il répondit : “Depuis dix-huit ans, Allâh ne lui fait pas miséricorde et ne le soulage pas.”
Lorsqu’ils se rendirent auprès de Ayyûb, un des deux hommes ne put patienter et lui rapporta cela.
Ayyûb dit alors : “Je ne sais de quoi vous parlez, et Allâh سبحانه وتعالى sait que lorsque je passais devant deux hommes qui se disputaient en citant Allâh, je rentrais chez moi et je faisais pénitence par aversion (pour cela et volonté) qu’on ne cite Allâh que dans la vérité.”
Il sortait pour accomplir ses besoins, et lorsqu’il avait terminé sa femme le tenait jusqu’à ce qu’il rentre.
Mais un jour, il tarda et on lui révéla (traduction rapprochée) :
“Frappe la terre de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et boire.”
Elle s’inquiéta et se mit à sa recherche, alors que lui se dirigeait vers elle, mais Allâh سبحانه وتعالى l’avait soulagé du mal qui le frappait, et il était aussi beau qu’auparavant.
Lorsqu’elle le vit, elle dit : “Qu’Allâh te bénisse, as-tu vu le Prophète d’Allâh éprouvé ?” Par Allâh, je n’ai jamais vu quelqu’un lui ressembler autant, lorsqu’il était encore en bonne santé.”
Il lui dit : “C’est moi”.
Il possédait deux meules, l’une pour le blé et l’autre pour l’orge.
Allâh envoya deux nuages, lorsque le premier fut au-dessus de la meule de blé, il y fit tomber de l’or, et lorsque le deuxième fut au-dessus de la meule d’orge, il y fit tomber de l’argent”.
As-sahîhâh 53
C’est la version d’Ibn Jarîr, et il est également rapporté par Ibn Hibban dans son intégralité.
Ibn Abî Hâtim rapporte également d’après (…) Ibn ‘Abbâs :
“Allâh a vêtu Ayyûb d’un habit du Paradis ; puis il changea de place avant que sa femme ne revienne.
À son retour, elle ne le reconnut pas et lui dit : “Ô serviteur d’Allâh ! Où est l’éprouvé qui se trouvait là ? Peut-être a-t-il été dévoré par les chiens et les loups ?”
Et elle lui parla pendant un moment avant qu’il ne lui dise : “Malheur à toi ! Je suis Ayyûb ! “
Elle lui répondit :”Tu te moques de moi, Ô serviteur d’Allâh ?”
Il dit : “Malheur à toi ! Je suis bien Ayyûb ! Allâh m’a redonné mon corps.”
At-Tafsir 7461
Ibn ‘Abbâs ajouta : “Allâh lui redonna en double ses biens, ses enfants et son rang.”
Wahb Ibn Munabbih a dit :
“Allâh lui a révélé :
“Je t’ai rendu ta famille et tes biens deux fois plus nombreux.
Lave-toi dans cette eau car s’y trouve ta guérison.
Fais une offrande en faveur de tes compagnons et demande pardon pour eux, car ils M’ont désobéi en te désobéissant.”
Ibn Abî Hâtim rapporte d’après (…) Abû Hurayrah رضي الله عنه :
“Lorsqu’Allâh guérit Ayyûb il fit pleuvoir sur lui des criquets en or.
Ayyûb les prit à pleines mains et les mit dans son vêtement.
Allâh lui dit alors : “Ô Ayoub ! N’es-tu pas rassasié ?”
Il répondit : “Ô Seigneur ! Et qui peut être rassasié de Ta miséricorde ?”
Ahmad 2/304 qualifié d’authentique par Al-Arnâ’ût
Abû Hurayrah رضي الله عنه a dit :
“On envoya sur Ayyûb une pluie de criquet en or qu’il prenait à pleines mains et mettait dans son vêtement.
On lui dit : “Ô Ayyûb ! Ce que nous t’avons donné ne te suffit pas ?”
Il répondit : “Bien sûr Seigneur ! Mais qui peut se passer de Ta grâce ?”
Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :
“Tandis que Ayyûb se lavait, nu, des criquets en or tombèrent sur lui.
Il se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.
Son Seigneur l’interpella et lui dit : “Ô Ayyûb ! Ne t’ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ?”
Il dit : “Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions.””
Al-Bukhârî 3391
Quant à la parole d’Allâh (traduction rapprochée) : “Frappe de ton pied”, cela signifie : frappe la terre de ton pied.
Il s’exécuta et Allâh fit jaillir une source d’eau fraîche.
Allâh lui ordonna ensuite de se laver avec son eau et d’en boire, ce qui le soulagea de ses maladies, ses maux et ses souffrances qui touchés son corps, extérieurement et intérieurement.
Alors lui redonner la santé intérieure et extérieure, une beauté parfaite, et des biens en abondance, au point qu’une pluie de criquet en or tombe sur lui du ciel.
Allâh lui rendit également sa famille et ses enfants, comme Il le dit (traduction rapprochée) :
“nous lui avons redonner sa famille et plus encore”.
On rapporte qu’Allâh les a fait revivre ou encore qu’Allâh l’a récompensé pour les morts de sa famille et lui a donné une nouvelle famille en ce monde, et qu’ils seront tous réunis dans l’au-delà.
Allâh سبحانه وتعالى dit (traduction rapprochée) :
“Par Miséricorde de Notre part”
C’est-à-dire, nous l’avons soulagé de ses souffrances et guéri de sa maladie par miséricorde, compassion et bienfaisance envers lui (traduction rapprochée) :
“et en tant que rappel aux adorateurs”
Autrement dit comme un rappel pour tous ceux qui sont éprouvés dans leurs corps, leurs biens ou leurs enfants, ils ont un bel exemple dans le Prophète d’Allâh Ayyûb car Allâh l’a éprouvé plus encore, mais il patienta et endura jusqu’à ce qu’Allâh l’en délivre.
Quant à ceux qui tirent le nom de son épouse de ce verset : Rahmah (miséricorde), ils se sont égarés et font fausse route.
Ad-Dahhâk rapporte de Ibn ‘Abbas رضي الله عنه qu’Allâh rendit sa jeunesse à son épouse et plus encore, au point qu’elle mit au monde vingt-trois garçons.
Ayyûb vécut après cela soixante-dix ans en terre romaine, professant le pur monothéisme, mais après sa mort, ils transformèrent la religion de Ibrâhîm.
Le serment de Ayyûb
Allâh سبحانه تعالى dit (traduction rapprochée) :
«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait.” (Sourate Sâd verset 44)
C’est une permission qu’Allâh accorda à son serviteur et messager Ayyûb عليه السلام qui prêta serment de donner à sa femme cent coups de fouet.
On rapporte que ce fut pour punir sa femme d’avoir vendu ses tresses.
On rapporte aussi que le diable était venu à elle sous l’aspect d’un médecin et lui avait prescrit un traitement pour son époux.
Lorsqu’elle informa Ayyûb de cela, il sut que c’était le diable qui s’était montré à elle, il jura alors de lui donner cent coups de fouet.
Une fois guéri, Allâh l’autorisa à honorer son serment en prenant une touffe de cent brindilles et de lui donner un seul coup, qui sera considéré comme l’équivalent de cent coups, ainsi il respecterait son serment et ne parjurerait pas.
C’est ainsi qu’Allâh accorde une issue à celui qui Le craint et lui obéit.
Surtout concernant son épouse qui était patiente, endurante, véridique, obéissante et espérait la récompense d’Allâh, qu’Allâh l’agrée.
C’est pour cette raison qu’Allâh lui accorda cette permission et l’expliqua ainsi (traduction rapprochée) :
“Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait.”
De nombreux jurisconsultes ont appliqué cette permission aux serments et vœux pieux, d’autres ont extrapolé au point d’introduire le stratagème dans la manière de respecter son serment, tout en s’appuyant sur ce verset, et en disant des choses étranges.
Nous en rappellerons quelques-unes dans le livre des règles religieuses, si Allâh le permet.
Le décès de Ayyûb
Ibn Jarîr et d’autres historiens ont rapporté que Ayyûb mourut à 96 ans.
D’autres ont dit qu’il vécut plus que cela.
Al-Layth rapporte des propos de Mujâhid dont le sens et qu’au jour de la résurrection, Allâh apprendra Soulayman comme preuve contre les riches, Yûsuf contre les esclaves, et Ayyûb contre les éprouvés, comme l’a rapporté Ibn ‘Asâkir.
Il fait des recommandations à son fils Hûmal et ce fut son fils Bishr qui lui succéda.
C’est ce dernier que beaucoup de gens prétendent être Dhûl-Kilf.
Et Allâh est plus Savant.
Son fils Bishr, qui était un prophète comme ils le prétendent, est mort à l’âge de 75 ans.
Nous allons rappeler maintenant le récit de Dhûl-Kilf puisque certains prétendent qu’il est le fils de Ayyûb عليه السلام…
قصص الانبياء – L’authentique des récits des prophètes
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
قصة أيوب عليه السلام
قال ابن إسحاق: كان رجلاً من الروم، وهو أيوب بن موص بن زراح بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم الخليل
وقال غيره: هو أيوب بن موص بن رعويل بن العيص بن إسحاق بن يعقوب .وقيل : غير ذلك في نسبه. وحكى ابن عساكر أن أمة بنت لوط عليه السلام .وقيل كان أبوه ممن آمن بإبراهيم عليه السلام، يوم ألقي في النار فلم تحرقه
والمشهور الأول، لأنه من ذرية إبراهيم كما قررنا عند قوله تعالى
وَمِنْ ذُرِّيَّتِهِ دَاوُودَ وَسُلَيْمَانَ وَأَيُّوبَ وَيُوسُفَ وَمُوسَى وَهَارُونَ
الآيات من أن الصحيح أن الضمير عائد على إبراهيم دون نوح عليهما السلام
وهو من الأنبياء المنصوص على الإيحاء إليهم في سورة النساء، في قوله تعالى
إِنَّا أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ كَمَا أَوْحَيْنَا إِلَى نُوحٍ وَالنَّبِيِّينَ مِنْ بَعْدِهِ وَأَوْحَيْنَا إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ وَإِسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَالأَسْبَاطِ وَعِيسَى وَأَيُّوبَ الآية
فالصحيح أنه من سلالة العيص بن إسحاق، وامرأته قيل: اسمها “ليا” بنت يعقوب. وقيل: رحمة بنت أفراثيم. وقيل “ليا” بنت منسا بن يوسف بن يعقوب. وهذا أشهر، فلهذا ذكرناه ها هنا
ثم نعطف بذكر أنبياء بني إسرائيل بعد ذكر قصته إن شاء الله وبه الثقة وعليه التكلان
قال الله تعالى
وَأَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الضُّرُّ وَأَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ، فَاسْتَجَبْنَا لَهُ فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ
وقال تعالى في سورة ص
وَاذْكُرْ عَبْدَنَا أَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الشّيْطان بِنُصْبٍ وَعَذَابٍ، ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَاب، وَوَهَبْنَا لَهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنَّا وَذِكْرَى لأُوْلِي الأَلْبَاب، وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ
وروى ابن عساكر من طريق الكلبي، أنه قال: أول نبي بعث إدريس، ثم نوح، ثم إبراهيم، ثم إسماعيل، ثم إسحاق، ثم يعقوب، ثم يوسف، ثم لوط، ثم هود، ثم صالح، ثم شعيب، ثم موسى وهارون، ثم إلياس، ثم اليسع، ثم عرفى بن سويلخ بن أفراثيم بن يوسف بن يعقوب، ثم يونس بن متى من بني يعقوب، ثم أيوب بن زراح بن آموص بن ليفرز بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم. وفي بعض هذا الترتيب نظر، فإن هوداً وصالحاً المشهور أنهما بعد نوح. وقيل إبراهيم والله أعلم.
قال علماء التفسير والتاريخ وغيرهم: كان أيوب رجلاً كثير المال، من سائر صنوفه وأنواعه من الأنعام والعبيد والمواشي والأراضي المتسعة بأرض الثنية من أرض حوران.وحكى ابن عساكر: أنها كلها كانت له، وكان له أولاد وأهلون كثير
فسلب منه ذلك جميعه، وابتلي في جسده بأنواع من البلاء، ولم يبق منه عضو سليم سوى قلبه ولسانه. يذكر الله عز وجل بهما وهو في ذلك كله صابر محتسب ذاكر لله عز وجل في ليله ونهاره وصباحه ومسائه
وطال مرضه حتى عافه الجليس وأوحش منه الأنيس، وأخرج من بلده، وألقي على مزبلة خارجها، وانقطع عنه الناس، ولم يبق أحد يحنو عليه سوى زوجته، كانت ترعى له حقه وتعرف قديم إحسانه إليها وشفقته عليها، فكانت تتردد إليه فتصلح من شأنه وتعينه على قضاء حاجته وتقوم بمصلحته. وضعف حالها، وقلَّ ما لها حتى كانت تخدم الناس بالأجر لتطعمه، وتقوم بأوده رضي الله عنها وأرضاها، وهي صابرة معه على ما حل بهما من فراق المال والولد وما يختص بها من المصيبة بالزوج، وضيق ذات اليد وخدمة الناس بعد السعادة والنعمة والخدمة والحرمة، فإنا لله وإنا إليه راجعون
وقد ثبت في الصحيح، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد الناس بلاء الأنبياء. ثم الصالحون. ثم الأمثل فالأمثل، وقال: يبتلي الرجل على حسب دينه، فإن كان في دينه صلابة زيد في بلائه
وقد ثبت في الصحيح أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد حتى أن المثل ليضرب بصبره عليه السلام، ويضرب المثل أيضاً بما حصل له من أنواع البلايا
وقد روي عن وهب بن منبه وغيره من علماء بني إسرائيل في قصة أيوب خبر طويل في كيفية ذهاب ماله وولده وبلائه في جسده والله أعلم بصحته
وعن مجاهد انه قال: كان أيوب عليه السلام أول من أصابه الجدري
وقد اختلفوا في مدة بلواه على أقوال فزعم وهب: أنه ابتلي سنين لا تزيد ولا تنقص. وقال أنس: ابتلى سبع سنين وأشهراً، وألقي على مزبلة لبني إسرائيل، تختلف الدواب في جسده حتى فرج الله عنه، وأعظم له الأجر، وأحسن الثناء عليه. وقال حميد: مكث في بلواه ثمانية عشرة سنة
وقال السُّدِّي: تساقط لحمه حتى لم يبق إلا العظم والعصب. فكانت امرأته تأتيه بالرّماد تفرشه تحته فلما طال عليها، قالت: “يا أيوب لو دعوت ربك لفرج عنك فقال قد عشت سبعين سنة صحيحاً فهو قليل لله أن أصبر له سبعين سنة”. فجزعت من هذا الكلام وكانت تخدم الناس بالأجر وتطعم أيوب عليه السلام
ثم إن الناس لم يكونوا يستخدمونها، لعلمهم أنها امرأة أيوب، خوفاً أن ينالهم من بلائه، أو تعديهم بمخالطته، فلما لم تجد أحداً يستخدمها عمدت فباعت لبعض بنات الأشراف إحدى ضفيرتيها بطعام طيب كثير، فأتت به أيوب، فقال: من أين لك هذا؟ وأنكره، فقالت: خدمت به أناساً، فلما كان الغد لم تجد أحداً، فباعت الضفيرة الأخرى بطعام فأتته به فأنكره أيضاً، وحلف لا يأكله حتى تخبره من أين لها هذا الطعام؟ فكشفت عن رأسها خمارها، فلما رأى رأسها محلوقاً، قال في دعائه: رب إني مسني الضر وأنت أرحم الراحمين
وقال ابن أبي حاتم حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا أبو سلمة، حَدَّثَنا جرير بن حازم، عن عبد الله بن عبيد بن عمير قال: كان لأيوب أخوان فجاءا يوماً، فلم يستطيعا أن يدنوا منه من ريحه، فقاما من بعيد، فقال أحدهما لصاحبه: لو كان الله علم من أيوب خيراً ما ابتلاه بهذا، فجزع أيوب من قولهما جزعاً لم يجزع مثله من شيء قط، قال: اللهم أن كنت تعلم أني لم أبت ليلة قط شبعاناً وأنا اعلم مكان جائع فصدقني فصدِّق من السماء وهما يسمعان” ثم قال: اللهم إن كنت تعلم أني لم يكن لي قميصان قط وأنا أعلم مكان عارٍ فصدقني فصدّق من السماء وهما يسمعان” ثم قال: اللهم بعزّتك، وخرَّ ساجداً فقال: اللهم بعزّتك لا ارفع رأسي أبداً، حتى تكشف عني، فما رفع رأسه حتى كشف عنه
وقال ابن أبي حاتم وابن جرير جميعاً: حَدَّثَنا يونس بن عبد الأعلى أنبأنا ابن وهب، أخبرني نافع بن يزيد، عن عقيل، عن الزهري، عن أنس بن مالك أن النبي صلى الله عليه وسلم قال: إن نبي الله أيوب لبث به بلاؤه ثماني عشرة سنة، فرفضه القريب والبعيد، إلا رجلين من إخوانه كانا من أخص إخوانه له، كانا يغدوان إليه ويروحان، فقال: أحدهما لصاحبه تعلم والله لقد أذنب أيوب ذنباً ما أذنبه أحد من العالمين. قال له صاحبه: وما ذاك؟ قال: منذ ثماني عشر سنة لم يرحمه ربه فيكشف ما به. فلما راحا إليه لم يصبر الرجل حتى ذكر ذلك له. فقال أيوب: لا ادري ما تقول غير أن الله عز وجل يعلم أني كنت أمر على الرجلين يتنازعان فيذكران الله فأرجع إلى بيتي فأكفر عنهما كراهية أن يذكرا الله إلا في حق
قال وكان يخرج في حاجته فإذا قضاها أمسكت امرأته بيده حتى يرجع، فلما كان ذات يوم أبطأت عليه فأوحى الله إلى أيوب في مكانه أن {ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَابٌ} فاستبطأته فتلقته تنظر، وأقبل عليها قد أذهب الله ما به من البلاء، وهو على أحسن ما كان، فلما رأته، قالت: أي بارك الله فيك هل رأيت نبيَّ الله هذا المبتلى؟ فو اللهِ القدير على ذلك ما رأيت رجلاً أشبه به منك إذ كان صحيحاً قال: فإني أنا هو. قال: وكان له اندران، اندر للقمح وأندر للشعير، فبعث الله سحابتين، فلما كانت أحداهما على أندر القمح أفرغت فيه الذهب حتى فاض، وأفرغت الأخرى في أندر الشعير الورِقَ حتى فاض
هذا لفظ ابن جرير، وهكذا رواه بتمامه ابن حبان في “صحيحه” عن مُحَمْد بن الحسن بن قتيبة عن ابن وهب به. وهذا غريب رفعه جداً، والأشبه أن يكون موقوفاً
وقال ابن أبي حاتم: حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا موسى بن إسماعيل، حَدَّثَنا حماد، أنبأنا علي بن زيد، عن يوسف بن مهران، عن ابن عبَّاس قال: وألبسه الله حلة من الجنَّة فتنحّى أيوب، وجلس في ناحية، وجاءت امرأته فلم تعرفه، فقالت: يا عبد الله هذا المبتلى الذي كان هاهنا، لعل الكلاب ذهبت به، أو الذئاب؟ وجعلت تكلمه ساعة. قال: ويحك أنا أيوب، قالت: أتسخر مني يا عبد الله؟ فقال: ويحك أنا أيوب قد رد الله عليّ جسدي
قال ابن عبَّاس: ورد الله عليه ماله وولده بأعيانهم ومثلهم معهم
وقال وهب بن منبه: أوحى الله إليه: قد رددت عليك أهلك ومالك ومثلهم معهم، فاغتسِلْ بهذا الماء، فإن فيه شفاءك، وقرِّبْ عن صحابتك قرباناً، واستغفر لهم، فإنهم قد عصوني فيك
رواه ابن أبي حاتم
وقال ابن أبي حاتم، حَدَّثَنا أبو زرعة، حَدَّثَنا عمرو بن مرزوق، حَدَّثَنا همام، عن قتادة، عن النضر بن أنس، عن بشير بن نهيك، عن أبي هريرة، عن النبي، صلى الله عليه وسلم قال : لما عافى الله أيوب عليه السلام أمطر عليه جراداً من ذهب، فجعل يأخذ بيده ويجعل في ثوبه، قال: فقيل له: يا أيوب أما تشبع؟ قال: يا ربّ ومن يشبع من رحمتك؟
وهكذا رواه الإمام أحمد عن أبي داود الطيالسي، وعبد الصمد عن همام عن قتادة به. ورواه ابن حبان في “صحيحه” عن عبد الله بن محمد الأزدي، عن اسحاق بن راهويه، عن عبد الصمد به. ولم يخرجه أحد من أصحاب الكتب، وهو على شرط الصحيح، فالله أعلم
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا سفيان، عن أبي الزناد، عن الأعرج، عن أبي هريرة أُرْسِلَ على أيوبَ رِجْلٌ من جراد من ذهب، فجعل يقبضها في ثوبه، فقيل: يا أيوب ألم يكفك ما أعطيناك؟ قال: أي رب ومن يستغني عن فضلك
هذا موقوف. وقد روي عن أبي هريرة من وجه آخر مرفوعا
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا عبد الرزاق حَدَّثَنا معمر، عن همام بن منبه قال: هذا ما حَدَّثَنا أبو هريرة قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: بينما أيوب يغتسل عرياناً خَرّ عليه رجل جرادٌ من ذهب، فجعل أيوب يحثي في ثوبه، فناداه ربه عز وجل يا أيوب ألم أكن أغنيتك عما ترى قال: بلى يا رب، ولكن لا غنى لي عن بركتك
رواه البُخَاريّ من حديث عبد الرزاق به
وقوله
ارْكُضْ بِرِجْلِكَ
أي: اضرب الأرض برجلك. فامتثل ما أمر به، فأنبع الله له عيناً باردة الماء، وأمر أن يغتسل فيها، ويشرب منها. فأذهب الله عنه ما كان يجده من الألم والأذى والسقم والمرض، الذي كان في جسده ظاهراً وباطنا ًوأبدله الله بعد ذلك كله صحة ظاهرة وباطنة، وجمالاً تاماً ومالاً كثيراً، حتى صب له من المال صبّاً مطراً عظيماً جراداً من ذهب
واخلف الله له أهله كما قال تعالى وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ فقيل: أحياهم الله بأعيانهم. وقيل: آجره فيمن سلف وعوضه عنهم في الدنيا بدلهم، وجمع له شمله بكلهم في الدار الآخرة. وقوله: رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا أي رفعنا عنه شدته فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ رحمه منا به ورأفة وإحساناً وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ أي تذكرة لمن ابتلي في جسده أو ماله أو ولده، فله أسوة بنبي الله أيوب، حيث ابتلاه الله بما هو أعظم من ذلك فصبر واحتسب حتى فرج الله عنه
ومن فهم من هذا اسم امرأته فقال: هي “رَحْمَة” من هذه الآية، فقد أبعد النجعة وأغرق النزع. وقال الضحاك عن ابن عبَّاس رد الله إليها شبابها وزادها حتى ولدت له ستة وعشرون ولداً ذكراً
وعاش أيوب بعد ذلك سبعين سنة بأرض الروم على دين الحنيفية، ثم غيروا بعده دين إبراهيم. وقوله
وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ
هذه رخصة من الله تعالى لعبده ورسوله أيوب عليه السلام فيما كان من حلفه، ليضربن امرأته مائة سوط، فقيل: حلفه ذلك لبيعها ضفائرها. وقيل: لأنه عرضها الشّيْطان في صورة طبيب، يصف لها دواء لأيوب، فأتته فأخبرته فعرف انه الشّيْطان، فحلف ليضربها مائة سوط. فلما عافاه الله عز وجل أفتاه أن يأخذ ضغثاً وهو كالعثكال الذي يجمع الشماريخ فيجمعها كلها ويضربها به ضربة واحدة ويكون هذا منزلاً منزلة الضّرب بمائة سوط ويبرّ ولا يحنث
وهذا من الفَرَجِ والمخرج لمن اتقى الله وأطاعه، ولا سيما في حق امرأته الصابرة المحتسبة المكابدة الصديقة البارة الراشدة رضي الله عنها
ولهذا عقب الله الرخصة وعللها بقوله
إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ
وقد استعمل كثير من الفقهاء هذه الرخصة في باب الأيمان والنذور، وتوسّع آخرون فيها حتى وضعوا كتاب الحيل في الخلاص من الأيمان، وصدَّرُوه بهذه الآية الكريمة، وأتوا فيه بأشياء من العجائب والغرائب. وسنذكر طرفاً من ذلك في كتاب الأحكام عند الوصول إليه إن شاء الله تعالى
وقد ذكر ابن جرير وغيره من علماء التاريخ أن أيوب عليه السلام لما توفي كان عمره ثلاثاً وتسعين سنة. وقيل: إنه عاش اكثر من ذلك
وقد روى ليث عن مجاهد ما معناه أن الله يحتج يوم القيامة بسليمان عليه السلام على الأغنياء، وبيوسف عليه السلام على الأرقّاء، وبأيوب عليه السلام على أهل البلاء. رواه ابن عساكر بمعناه
وأنه أوصى إلى ولده حومل، وقام بالأمر بعده ولده بشر بن أيوب، وهو الذي يزعم كثير من الناس أنه ذو الكفل فالله أعلم. ومات ابنه هذا وكان نبياً فيما يزعمون، وكان عمره من السنين خمساً وسبعين
ولنذكر ها هنا قصّة ذي الكفل، إذ قال بعضهم إنه ابن أيوب عليهما السلام وهذه هي
Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr – الإمام ابن كثير