La personne démente, on empêche (la femme de l’épouser), quand bien même elle dirait alors qu’elle est âgée (mature) et a toute sa raison : “Moi, je veux épouser cet aliéné, car il est désemparé et misérable, et j’aime à me montrer compatissante envers lui et à le servir”.
L’auteur (du livre commenté) dit : on l’en empêche.
Car la maladie mentale s’étend à elle et ses enfants en ce sens que le malade mental, on ne se fie pas à lui quant à elle (ndt : on n’est pas rassuré quant à ce qu’il lui arrivera avec lui).
Et dans le même genre – والعياذ بالله – celui qui est porté sur les boissons enivrantes et que la femme a choisi, on l’en empêche et on ne la marie pas à lui.
Car celui-là est encore plus vil que l’aliéné.
En effet, l’aliéné n’a pas choisi de l’être, il est donc excusé.
Mais l’alcoolique, c’est de son propre gré et parce qu’il a désobéi à Allâh et à son Messager, et qu’il a dérogé au sentier des croyants.
Ainsi, celui qui est connu pour son alcoolisme, on ne le marie pas.
Et on ne dit pas : “Si vous dites cela, vous requérez dans un sens que l’époux soit intègre”.
Nous disons : ce n‘est pas une condition.
Mais la problématique de l’ébriété diffère de celle du tabagisme ou du rasage de la barbe ou de ce qui s’y apparente.
II s’agit là de désobéissances, certes, mais on n’empêche pas la femme de se marier avec un tel homme.
Quant à l’alcoolisme, c’est une autre affaire.
Car l’homme ivre peut rentrez chez elle et la tuer et tuer ses enfants.
Et, de fait, il s’est déjà produit ce genre de choses.
Certains hommes ivres – والعياذ بالله – rentrent chez leur femme et disent : “Je veux avoir un rapport avec ma fille.”
Si elle le repousse, il la tue.
Par conséquent, on ne marie pas ce genre d’individus en raison de leur nocivité.
Ash-sharh al-mumti’ (vol. 12 p. 232-233)
Traduit par Oum Suhayl
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Cheikh Mohammad Ibn Salih Al-’Outheymine – الشيخ محمد بن صالح العثيمين