(Dans le hadîth qui concerne le nouveau marié) :
“…Qu’il demeure chez la vierge sept [jours] et chez la non-vierge trois (jours)”
Ce qui est voulu par le fait qu’il demeure chez elle ici (dans le hadîth) a lieu à quel moment ?
La nuit !
Car certains gens comprennent de ce hadîth qu’il (le marié) ne sort pas de la maison, s’il se marie il ne sort pas pendant une semaine, du jeudi au vendredi !
Nous avions visité un de nos frères dans une ville à côté et lorsque nous sommes sortis pour aller prier le maghrib (de ce que je me souviens) ou le ‘asr, il est venu à la porte et nous a saluer, je lui ai dit : “Viens prier à la mosquée !” et il m’a répondu : “Non ! Le Messager a dit (dans le hadîth de Anas) :
“Fait partie de la Sunnah qu’il (le marié) demeure chez la vierge sept (jours) et je me suis marié…”
Donc qu’a-t-il compris du hadîth ?
“Qu’il demeurre” c’est à dire : qu’il demeure nuit et jour, il ne sort pas de la maison.
Non, c’est une erreur !
Mais le fait de demeurer chez elle à lieu de nuit seulement.
C’est pour cela que le polygame doit être “équitable” dans le partage (du temps) la nuit ou le jour ?
La nuit !
Quant à la journée il peut demeurer chez qui il veut (parmi ses épouses), mais par contre la nuit il lui est obligatoire d’être équitable dans le fait de respecter le jour d’unetelle en passant la nuit chez elle.
Et le polygame doit être équitable dans quatre choses : les nuits (passées avec ses épouses), les dépenses, l’habillement, et le logement.
Mais est-ce qu’il lui est obligatoire s’il a loué un appartement pour une de ses épouses d’en louer un autre qui soit semblable au premier (pour une autre de ses épouses) ?
Ou que l’appartement convienne à sa situation seulement ?
Par exemple qu’une habite à “Zamâlek” ou à “Madînat Nasr” (quartiers aisés du Caire) et qu’une autre habite dans une ferme ou un village.
Est-ce qu’il convient que celle qui vit à Zamâlek tu la fasse vivre dans une ferme ?
Non ce n’est pas possible, elle va dire que tu es fou !
Donc il lui trouve un logement qui convienne à sa situation (à elle), peu importe qu’il soit supérieur ou inférieur.
Des savants du fiqh ont même dit que si la femme avait un servant lorsque qu’elle vivait chez son père, elle a le droit de mettre en condition lors du contrat de mariage d’avoir un servant, si son mari est d’accord cela est permis.
Explication du poème “Al-Bayqûniyyah”
Traduit par Fayçal Menassri & Salmân abû ‘Abdillâh
Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh ‘Ali ben Abdelaziz Moussa – الشيخ علي بن عبدالعزيز موسى