Al-Boukhâri (10/118) rapporte ce récit d’Ibn ‘Abbâs radiallahou ‘anhou :
Lorsque furent révélées ces Paroles (traduction rapprochée) :
[Et avertis les gens qui te sont les plus proches] (Sourate Les poètes (Ach-Chou’arâ’), verset 214 [NDT)
le Messager d’Allah –sal Allah ‘alayhi wa salam- grimpa sur le monticule As-Safâ et s’écria :
« Ô Bani Fihr ! Ô Bani ‘Adiyy ! »
Il interpella donc les différents clans de la tribu Qouraych qui se rassemblèrent.
L’homme qui ne pouvait sortir de chez lui envoya un émissaire afin de savoir ce qu’il se passait.
Lorsque Abou Lahab et les membres de la tribu Qouraysh arrivèrent, le Messager d’Allah –‘alayhi salatou wa salam- dit :
« Imaginez que je vous informe que des cavaliers se trouvent dans la vallée, prêts à vous assaillir. Me croiriez-vous ? »
« Oui », répondirent-ils, car tu as toujours été sincère.
Il dit : « Alors je vous mets en garde contre un terrible châtiment. »
Abou Lahab s’exclama alors : « Puisses-tu périr le reste de cette journée. Est-ce uniquement pour cela que tu nous as réunis ? »
Ce verset fut alors révélé (traduction rapprochée) :
[Que périssent les deux mains d’Abou Lahab, et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis].
« Les circonstances de la révélation du Saint-Coran, p. 331
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Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i – الشيخ أبي عبد الرحمن مقبل بن هادي الوادعي