….Certains petits étudiants jugent les mashayikh qui les ont précédé et les grands savants.
Untel a des fautes, untel a des fautes, untel a des fautes, untel a des fautes… ils sont devenus comme les takfiris.
Les takfiris c’est comme la gale – Je me réfugie auprès d’Allâh -.
Ils rendent les musulmans mécréants jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne.
Un takfiri égyptien a dit : “Je ne connais pas d’autres musulmans sur terre hormis moi, ma femme et un homme en Inde.”
Et ils croient que cela fait partie des méthodes des savants pour défendre la sunnah.
Par Allâh, ceci n’a jamais été la méthode des savants pour défendre la sunnah.
Les savants regardent (dans les sujets religieux), et lorsqu’ils trouvent une erreur, ils empruntent le chemin légiféré.
Et il se peut qu’ils patientent de longues années, alors qu’ils connaissent l’erreur.
Ceci en espérant que cette erreur disparaîtra, qu’elle ne se dévoilera pas, et qu’elle ne nuira pas à la communauté.
Cheikh Rabi’ Al Madkhali, qu’Allâh le préserve m’a dit :
“Ô Soulayman, par Allâh, j’ai patienté sur un homme durant quinze ans, et je connaissais ses erreurs mais je l’ai conseillé sans dévoiler ses erreurs.”
Quinze ans ! Pourquoi ?
Car ils veulent secourir la sounnah !
Cela montre qu’ils ne veulent pas faire tomber les gens, et qu’ils veulent défendre la sounnah, qu’ils ne cherchent pas à être connus, et qu’ils ne cherchent pas à se faire apparaître.
Ils cherchent à secourir la sounnah.
Mais à cette époque, les étudiants agissent même avec leurs frères qui sont sur le bien, et qui ont une da’awa :
“Untel a ceci (comme erreur), untel a cela…”
Qui est celui qui n’a pas d’erreurs !?
Tout le monde a des erreurs !
Mais est-ce que cette manière de faire est le bon chemin ?!
Ils prennent maintenant les devants, ils prennent maintenant les devants.
Les étudiants, maintenant, traitent des sujets de la plus grande importance.
Puis certains parmi eux empruntent la méthodologie des gens de l’innovation, de sorte qu’ils ne questionnent que celui qui sera d’accord avec eux.
Un jeune homme – que l’on conseillait – est parti en Irak, on lui a dit : “As-tu consulté les savants ?”
Il a dit : “Oui, j’ai consulté tel docteur”, – un homme de Médine qui est connu pour la précipitation et l’empressement -.
On lui demanda : “D’où viens-tu ?”
Il répondit : “De Ryad.”
On lui a demandé : “Ne connais-tu pas Cheikh Salih Al Fawzân ?”
Il a répondu : “Oui je le connais, et il est dans mon quartier.”
On lui a dit : “D’accord, le Cheikh Salih Al Fawzân fait parti de nos grands savants, pourquoi le délaisses-tu et tu ne le questionnes pas et tu vas jusqu’à Médine pour consulter ce docteur ?”
Il répondit : “Je sais déjà ce que va me dire Cheikh Salih Al Fawzân !”
On lui a dit : “Et également tu sais aussi ce que va te dire ce docteur !”
Ce docteur est connu par ses poésies de ce qu’ils prétendent être le djihâd – qui n’en est pas un -.
Actuellement certains jeunes qui pensent servir la Sounnah et la défendre, ne demandent de “Fatwa” qu’auprès de ceux qu’ils pensent qu’ils vont être en accord avec eux.
Et pour cela, lorsqu’ils vont à Médine, ils ne vont pas chez Cheikh Rabi, ni chez Cheikh Oubeyd, ils ne vont pas chez les grands savants, mais ils vont chez untel, un étudiant, qui a pris la (science) d’un Cheikh qui (lui-même) a pris de Cheikh Rabi ou de Cheikh Oubeyd ou autre.
Pourquoi ?
Car c’est celui-ci (qu’ils ont consultés) qui peut être en accord avec eux.
Car (ils savent que) les shouyoukh vont les réprimander et leur interdire.
Et ceci est une fausse route, ce n’est pas la voie de celui qui cherche la vérité, ni celle des gens de science, ni la voie des gens de “Ahl elSounnah wal Jamaa” (les gens de la Sounnah et du regroupement).
Et ceux-ci se mettront en travers du chemin de la Sounnah et de la Salafiyah dans leur pays et les pays des musulmans, car ils ne délaissent personne (sans l’avoir critiqué).
A tel point que l’un d’entre eux dira : “Je ne connais pas de salafi ou de gens de la Sounnah dans mon pays”.
Puis le cercle va se restreindre petit à petit jusqu’à devenir : “Je ne connais personne de la Sounnah, sauf moi, ma femme et un homme dont Allâh est plus savant (sur lui)”.
Ceci n’est en rien la voie des gens de science, ni celle des réformateurs, ni de ceux qui défendent la Sounnah.
La défense de la sounnah ne réside pas dans cela, mais ceci est plutôt un barrage sur le chemin de l’appel à la Sounnah.
Il incombe aux étudiants en science de craindre Allâh, et de se conformer à la Législation d’Allâh, et de se conformer à la voie des savants vertueux et de s’éduquer à craindre Allâh, et de remplir leurs coeurs par ce qui satisfait Allâh.
Et qu’ils sachent que si aujourd’hui ils parlent, alors demain devant Allâh ils seront interrogés, ils seront interrogés sur leur paroles, ils seront interrogés sur les gens sur qui ils ont parlé.
Ils seront interrogés sur la Sounnah dont ils ont fait fuir les gens de cette manière.
Ils doivent être avec leurs frères, avec les étudiants en science, avec les grand savants, dans leurs pays – dans chaque pays il y a du bien – , et ils y reviennent.
Puis s’ils remarquent une chose sur leur Cheikh, alors qu’ils aillent le voir en disant : “Ô Cheikh tu as dis ceci et cela, et nous pensons que c’est une erreur. Peux-tu nous éclaircir cela ?”
…de cette manière-là.
Ils nous incombe, Ô frères, de louer Allâh pour cela (le Cheikh montre de ses mains l’assemblée qui est devant lui), louange à Allâh pour cette grande assemblée qui recherche la Sounnah, qui recherche la vérité.
Nous devons préserver le capital, et ce bienfait, et d’unir la parole et de nous réunir sur la vérité ; d’unir la parole véridique à laquelle nous incitent les savants, et cela est la voie des salafs – qu’Allâh les agrées -.
Et que la chose qui divise les rangs soit (un fardeau) sur nous plus lourd que les montagnes, et nous ne devons jamais nous précipiter dans cela.
Nous devons essayer d’enfouir ce qui peut conduire à la division, et aux troubles entre nous.
Traduit par Abou Ouweiyss Oussama et AbdAllâh Meziti el-Ibrahimi pour Nour Traductions
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî – الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي