Hadiths Parents
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’il soit humilié, puis qu’il soit humilié puis qu’il soit humilié! »
Quelqu’un a dit: Qui donc Ô Messager d’Allah?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui atteint l’un de ses parents ou les deux alors qu’ils sont vieux puis ne rentre pas dans le paradis ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2551)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : رغم أنفه . ثم رغم أنفه . ثم رغم أنفه
قيل : من ؟ يا رسول الله !
قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من أدرك والديه عند الكبر ، أحدهما أو كليهما ، ثم لم يدخل الجنة
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٥١)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes fait partie des plus grands péchés qu’un homme maudisse ses parents ».
Quelqu’un a dit: Comment un homme peut-il maudire ses parents ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un homme insulte le père d’un autre homme qui alors insulte son père et il insulte sa mère et alors l’autre insulte sa mère ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5973)
عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن من أكبر الكبائر أن يلعن الرجل والديه
قيل : يا رسول الله ، وكيف يلعن الرجل والديه ؟
قال : يسب الرجل أبا الرجل فيسب أباه ويسب أمه فيسب أمه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٩٧٣)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée lui et son père) : Un homme s’est rendu auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a demandé la permission de partir au djihad.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit: « Est-ce que tes parents sont vivants ? ».
L’homme a dit: Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Accomplis ton djihad auprès d’eux ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3004 et Mouslim dans son Sahih n°2549)
عن عبدالله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما قال : جاء رجل إلى نبي الله صلّى الله عليه وسلّم فاستأذنه في الجهاد فقال : أحي والداك ؟
قال: نعم
قال: ففيهما فجاهد
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٠٠٤ و مسلم في صحيحه رقم ٢٥٤٩)
D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), un homme parmi les gens du Yémen a fait la hijra vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui lui a dit: « As-tu quelqu’un au Yémen? ».
L’homme a dit: Mes deux parents.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « T-ont t-ils donné la permission ? ».
L’homme a répondu: Non.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Retourne vers eux et demande leur la permission, s’ils te donnent la permission alors fais le djihad (*) sinon reste avec eux avec piété ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2530 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
(*) Le début du hadith parle de la hijra et la fin du djihad, les savants expliquent qu’il faut comprendre cela par le fait que les gens qui faisaient la hijra vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) la faisaient entre autre pour pouvoir faire le djihad avec lui.
Nous pouvons voir dans ce hadith le grand mérite du bon comportement avec les parents.
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أنّ رجلاً من أهل اليمن هاجر إلى رسول الله صلّى الله عليه وسلّم فقال : هل لك أحد باليمن ؟
قال: أبواي
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : أذنا لك ؟
قال: لا
قال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : ارجع إليهما فاستأذنهما فإن أذنا لك فجاهد وإلاّ فبرهما
(رواه أبو داود في سننه رقم ٢٥٣٠ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée), un homme s’est rendu auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit: Je te prête serment d’allégeance pour la hijra et le djihad, je cherche par cela la récompense de la part d’Allah. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Y a t-il un de tes deux parents qui est vivant ? ».
Il a dit: Oui, les deux sont vivants. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Tu recherches la récompense de la part d’Allah ? ».
Il a dit: Oui. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Alors retourne vers tes parents et tiens leur compagnie de la meilleure manière ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2549)
عن عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما أقبل رجل إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال: أبايعك على الهجرة والجهاد أبتغي الأجر من الله
قال: فهل من والديك أحد حي؟
قال: نعم بل كلاهما حي
قال: فتبتغي الأجر من الله؟
قال: نعم
قال: فارجع إلى والديك فأحسن صحبتهما
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٥٤٩)
D’après Jahima (qu’Allah l’agrée), je me suis rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour le consulter concernant le djihad. Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « As-tu tes parents ? ». J’ai dit: Oui. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Accroche toi à eux car le paradis est sous leurs pieds ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2485)
عن جاهمة رضي الله عنه قال : أتيت النبي صلى الله عليه وسلم أستشيره في الجهاد فقال النبي صلى الله عليه وسلم: ألك والدان
قلت: نعم
قال: الزمهما فإن الجنة تحت أرجلهما
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٤٨٥)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui à qui il plaît qu’on lui allonge la vie et qu’on augmente sa subsistance qu’il se comporte bien avec ses parents et qu’il lie ses liens de parenté ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2488)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : من سرّه أن يُمَدَّ له في عمره ويُزَادَ في رزقه فليبر والديه وليصل رحمه
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٤٨٨)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), un homme a dit au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): Certes ma mère est morte brusquement et je pense que si elle avait parlé elle aurait fait l’aumône. A t-elle une récompense si je fais l’aumône pour elle? Il a répondu: « Oui ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1388 et Mouslim dans son Sahih n°1004)
عن عائشة رضي الله عنها أن رجلا قال للنبي صلى الله عليه وسلم : إن أمي افتلتت نفسها وأظنها لو تكلمت تصدقت فهل لها أجر إن تصدقت عنها ؟
قال النبي صلى الله عليه و سلم : نعم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣٨٨ و مسلم في صحيحه رقم ١٠٠٤)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « J’ai dormis et dans mon sommeil je me suis vu dans le paradis et j’ai entendu la voix d’un lecteur en train de lire. J’ai dit: Qui est-ce? Ils m’ont dit: C’est Haritha Ibn Nu’man» alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dit: « Ceci est le bir, ceci est le bir», il faisait partie de ceux qui faisait le plus de bir (*) envers sa mère.
(Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3371)
(*) Le mot bir dans l’Islam peut avoir plusieurs sens:
– si il est utilisé seul il peut prendre le sens de l’Islam comme dans le verset Baqara n°177
– si il est utilisé avec le mot taqwa il signifie pratiquer les actes de bien comme dans le verset Maida 2 ou Moujadala 9
– mais en général il signifie le fait de bien se comporter avec les parents comme dans le hadith en question.
عن عائشة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : نمت فرأيتني في الجنة فسمعت صوت قارئ يقرأ فقلت : من هذا ؟
فقالوا : هذا حارثة بن النعمان
فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : كذلك البر كذلك البر . وكان أبر الناس بأمه
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٣٣٧١)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Jahima (qu’Allah l’agrée), je me suis rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour le consulter concernant le djihad.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit: « As-tu tes parents ? (*) » J’ai dit: Oui.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Accroche toi à eux car le paradis est sous leurs pieds ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2485)
(*) C’est à dire sont-ils encore vivants ?
عن جاهمة رضي الله عنه قال : أتيت النبي صلى الله عليه وسلم أستشيره في الجهاد
فقال النبي صلى الله عليه وسلم : ألك والدان ؟
قلت : نعم
قال النبي صلى الله عليه وسلم : الزمهما فإن الجنة تحت أرجلهما
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٤٨٥)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est passé près de ‘Abdallah Ibn Oubay Ibn Saloul (1) qui était à l’ombre d’un arbre.
Il a dit : Certes Ibn Abi Kabcha (2) nous a pris le commandement et a fait de nous les égaux des esclaves et des pauvres.
Alors son fils ‘Abdallah Ibn ‘Abdillah (qu’Allah l’agrée) a dit : Je jure par Celui qui t’a anobli et a descendu le Livre sur toi ! Certes si tu veux je t’apporte sa tête.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Non. Tu dois plutôt être bon avec ton père et lui tenir compagnie de la meilleure manière ».
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°428 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3223)
(1) ‘Abdallah Ibn Oubay Ibn Saloul était un hypocrite. Il était un des notables de Médine avant l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
(2) Abou Kabcha était l’arrière grand-père maternel du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Il était partit en voyage dans le Cham (région qui comprend actuellement la Jordanie, la Palestine…) et avait trouvé correcte la religion des chrétiens. Il est alors retourné auprès de Qouraych et a montré cela.
Les Qouraych l’ont donc critiqué car il est venu avec une religion qui était différente de la leur.
Ainsi les Qouraych appellaient le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en lui disant -Le fils de Abou Kabcha- en voulant dire par cela qu’il était venu avec une religion différente de la leur de la même manière que son ancêtre Abou Kabcha était venu avec une religion différente.
(Voir Sahih Ibn Hibban vol 2 p 171)
Ainsi dans le hadith, ‘Abdallah Ibn Oubay Ibn Saloul a appellé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) comme ceci pour l’insulter et lui manquer de respect.
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : مرَّ رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم على عبدِ اللهِ بنِ أُبَيِّ ابنِ سلولٍ وهو في ظلِّ أجَمةٍ فقال: قد غبَّر علينا ابنُ أبي كَبشةَ
فقال ابنُه عبدُ اللهِ بنُ عبدِ اللهِ : والَّذي أكرَمكَ والَّذي أنزَل عليكَ الكتابَ لئِنْ شِئْتَ لَآتيَنَّكَ برأسِه
فقال رسولُ اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم: لا ولكنْ بَرَّ أباكَ وأحسِنْ صُحبتَه
(رواه بن حبان في صحيحه رقم ٤٢٨ و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٢٢٣)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Malik Ibn ‘Amr Al Qouchayri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui affranchit un esclave musulman alors ceci est son rachat du feu et celui qui atteint un de ses parents (1) puis n’est pas pardonné alors qu’Allah l’éloigne (2) ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2496)
(1) C’est à dire qu’il a vécu alors qu’un de ses parents était encore vivant.
(2) C’est à dire que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait une invocation contre cette personne.
En effet les parents sont une grande porte de bien pour les gens car par leurs bons comportements envers eux, l’aide qu’ils peuvent leur apporter… ils peuvent obtenir les bienfaits et les récompenses de leur Seigneur.
Ainsi si une personne a atteint ses parents et malgré cela n’a pas réussi à obtenir le pardon d’Allah c’est qu’il a été négligents vis-à-vis du droit qu’avaient ses parents sur lui.
عن مالك بن عمرو القشيري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من أعتق رقبة مسلمة فهي فداؤه من النار ومن أدرك أحد والديه ثم لم يغفر له فأبعده الله
(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٤٩٦)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a pas deux musulmans (*) qui perdent trois enfants avant leur puberté sans qu’ils ne soient emmenés le jour du jugement vers la porte du paradis. Alors il leur sera dit: Rentrez dans le paradis.
Ils vont dire: Pas avant que nos parents n’y rentrent.
Alors il leur sera dit: Rentrez dans le paradis vous et vos parents ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2003)
(*) C’est à dire un couple.
عن عائشة رضي الله عنها قال رسول الله صلّى الله عليه وسلم : ما من مسلمين يموت لهما ثلاثة من الولد لم يبلغوا الحنث إلا جيء بهم يوم القيامة حتى يوقفوا على باب الجنة فيقال لهم : ادخلوا الجنة
فيقولون حتى تدخل آباؤنا . فيقال لهم ادخلوا الجنة أنتم وآباؤكم
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٠٠٣)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après Abou Bourda (qu’Allah l’agrée), je suis arrivé à Médine, alors ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) est venu à moi et a dit: Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ?
J’ai dit: Non.
Il m’a dit: J’ai entendu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dire: « Celui qui aimerait lier les liens de parenté avec son père alors qu’il est dans sa tombe, qu’il lie les liens avec les frères de son père (*) après sa mort », et il y avait certes entre mon père ‘Omar (qu’Allah l’agrée) et ton père de la fraternité et de l’amour et j’aime lier cela.
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2506)
(*) Le sens ici est les amis du père et pas les frères de sang du père.
عن أبي بردة رضي الله عنه قال : قدمت المدينة فأتاني عبد الله بن عمر رضي الله عنهما فقال : أتدري لم أتيتك ؟
قلت : لا .
قال : سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول : من أحب أن يصل أباه في قبره فليصل إخوان أبيه بعده . وإنه كان بين أبي عمر رضي الله عنه وبين أبيك إخاء وود فأحببت أن أصل ذاك
(رواه ابن حبان و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٥٠٦)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
L’imam Souyouti (mort en 911 du calendrier hégirien) a dit : « Apprendre le Coran aux enfants est une base parmi les bases de l’Islam par laquelle l’enfant va grandir sur la nature saine et par laquelle les lumières de la sagesse vont rentrer dans son coeur avant que les passions et leur obscurité n’y trouvent une place à cause des péchés et des égarements ».
(Bina Chakhsiya Al Tifl Al Mouslim p 12)
L’imam Ibn Khaldoun (mort en 808 du calendrier hégirien) a dit : « Sache que le fait d’enseigner le Coran aux enfants est un rite parmi les rites de l’Islam auquel ont adhéré les savants de la communauté et qu’ils ont appliqué dans l’ensemble des régions au regard de ce que cet enseignement va apporté à l’enracinement de la foi dans les coeurs ».
(Mouqadima Ibn Khaldoun 1 p 346)
D’après Al Ahnaf Ibn Qays, ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) a dit : « Apprenez avant que l’on ne vous donne des responsabilités (*) ».
(Cité par Al Boukhari dans son Sahih ; Rapporté par Ibn Abi Chayba et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 1/166 ainsi que par Cheikh Albani dans Moukhtasar Sahih Al Boukhari vol 1 p 48)
(*) C’est à dire apprenez pendant que vous êtes jeunes car par la suite vous allez devoir faire face à des responsabilités qui pourraient vous empêcher de le faire.
(Voir Fath Al Bari)
عن الأحنف بن قيس قال عمر بن الخطاب رضي الله عنه : تفقّهوا قبل أن تُسَوَّدوا
(ذكره البخاري تعليقاً بصيغة الجزم و رواه بن أبي شيبة وصححه الحافظ بن حجر في فتح الباري ١٦٦/١ و صححه أيضاً الشيخ الألباني في مختصر صحيح البخاري ج ١ ص ٤٨)
Qatada Ibn Da’ama (mort en 127 du calendrier hégirien) a dit : « La mémorisation durant l’enfance est comme le fait de graver dans la pierre ».
(Siyar A’lam An Noubala de l’imam Dhahabi vol 5 p 275)
قال قتادة بن دعامة : الحفظ في الصغر كالنقش في الحجر
(سير أعلام النبلاء ج ٥ ص ٢٧٥)
Le mérite des parents qui font apprendre le Coran à leur enfant
D’après Bourayda (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui lit le Coran, l’apprend et le met en pratique, ses parents seront vêtus le jour de la résurrection d’une couronne de lumière. Sa lumière sera comparable à celle du soleil.
Et ils seront vêtus d’habits qui valent plus que la vie d’ici-bas.
Ils vont dire: Qu’est-ce qui nous vaut d’être habillé comme cela ?
Il leur sera répondu: Par ce que votre enfant a pris du Coran ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1434)
عن بريدة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من قرأ القرآن وتعلّم وعمل به ألبس والداه يوم القيامة تاجًا من نور ضوؤه مثل ضوء الشمس ويكسى والداه حلتين لا يقوم لهما الدنيا
فيقولان : بم كسينا هذا ؟
فيقال : بأخذ ولدكما القرآن
(رواه الحاكم و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٤٣٤)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Quelques exemples d’enfants qui ont appris le Coran
D’après ‘Amr Ibn Salama (qu’Allah l’agrée) : Le messager du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) nous a dit (1) : Je jure par Allah, je viens à vous de la part du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) en toute vérité avec le message suivant : « Priez telle prière à tel moment et telle prière à tel moment. Lorsque arrive le moment de la prière, que l’un d’entre vous fasse l’appel à la prière et que celui d’entre vous qui connaît le plus le Coran fasse l’imam ».
Ils ont regardé et il n’y avait personne qui connaissait plus de Coran que moi car je l’apprenais avec les cavaliers (2).
Alors ils m’ont fait avancé devant eux pour que je prie comme imam alors que je n’avais que six ou sept ans.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4302)
(1) C’est à dire qu’il a dit cela aux gens de sa tribu.
(2) C’est à dire les compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée) qui passaient par cette tribu.
عن عمرو بن سلمة رضي الله عنه قال : قال لنا رسول رسول الله صلى الله عليه و سلم : جئتُكم واللهِ من عند النبيِّ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ حقًّا فقال : صلوا صلاةَ كذا في حين كذا وصلُّوا كذا في حين كذا فإذا حضرتِ الصلاةُ فلْيؤذِّن أحدُكم وليؤمكم أكثرُكم قرآنًا
فنظروا فلم يكن أحد أكثرَ قرآنًا مني لما كنت أتلقى من الركبان فقدَّموني بين أيديهم وأنا ابن ستِّ أو سبعِ سنين
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤٣٠٢)
D’après ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) : Abou Bakr (qu’Allah m’agrée) est venu vers moi avec une pierre creuse dans laquelle il a trait du lait (*).
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a bu, Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) a bu et j’ai bu.
Après cela je suis allé le voir et je lui ai dit : Apprend moi de ce Coran.
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) m’a dit : « Tu es certes un enfant cultivé ».
Alors j’ai appris de la bouche du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) soixante dix sourates.
(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°3599 et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans sa correction du Mousnad vol 5 p 211)
(*) C’est à dire du lait d’une brebis que ‘Abdallah Ibn Ma’oud (qu’Allah l’agrée) gardait comme ceci est précisé dans d’autres versions de ce hadith.
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه أنّه أتاهُ أبو بكرٍ رضي الله عنه بصخرةٍ منقورةٍ فاحتلبَ فيها فشربَ النبي صلى الله عليه و سلم وشربَ أبو بكرٍ رضي الله عنه وشربتُ
ثم أتيتهُ بعدَ ذلكَ قلتُ : علِّمْني من هذا القرآنِ
قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنكَ غلامٌ مُعَلَّمٌ
فأخذتُ من فِيهِ سبعينَ سورةً
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٣٥٩٩ و صححه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق المسند ج ٥ ص ٢١١)
D’après Sa’id Ibn Joubayr, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) est mort j’avais déjà appris le mouhkam (*) ; je l’ai appris alors que j’avais dix ans.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5035)
(*) C’est à dire la partie du Coran que l’on appelle le moufasal.
(voir Sahih Al Boukari n°5036)
Certains savants disent que cette partie du Coran va de la sourate Qaf n°50 à la fin du Coran et d’autres savants disent qu’elle va de la sourate Al Houjourat n°49 à la fin du Coran.
عن سعيد بن جبير قال بدالله بن عباس رضي الله عنهما : تُوُفِّي رسول الله صلى الله عليه و سلّم و أنا ابن عشر سنين و قد قرأت المحكم
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٠٣٥)
‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit : Interrogez-moi à propos de l’explication du Coran car je l’ai certes appris alors que j’étais petit.
(Rapporté par Ibn Sa’id et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 9/84)
عنِ عبدالله بن عباس رضي الله عنهما أنه قال : سَلوني عن التفسيرِ فإني حفظتُ القرآنَ وأنا صغيرٌ
(رواه ابن سعيد و صححه احافظ ابن حجر في فتح الباري ٨٤/٩)
D’après Zoubayr Ibn Al Khourait, ‘Ikrima a dit : ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) m’attachait par le pied et il m’apprenait le Coran et la sounna.
(Cité par Al Boukhari dans son Sahih ; Rapporté par Ibn Sa’d dans Al Tabaqat Al Koubra vol 7 p 283 et authentifié par Cheikh Albani dans Moukhtasar Sahih Al Boukhari vol 2 p 136)
عن الزبير بن الخريت قال عكرمة : كان عبدالله بن عباس رضي الله عنهما يجعل في رجلي الكبل يعلّمني القرآن و يعلّمني السنّة
(ذكره البخاري في صحيحه و رواه ابن سعد في الطبقات الكبرى ج ٧ ص ٢٨٣ و صححه الشيخ الألباني في مختصر صحيح البخاري ج ٢ ص ١٣٦)
Al Ach’ath Ibn Qays a avancé un jeune enfant pour qu’il prie comme imam alors les gens lui ont reproché cela mais lui a répondu : Ce n’est pas moi qui l’ai avancé mais c’est le Coran qui l’a avancé.
(Rapporté par Ibn Abi Daoud et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 9/83)
عن الأشعث بن قيس أنه قدم غلاما صغيرًا فعابوا عليه فقال : ما قدمته ولكن قدمه القرآن
(رواه ابن أبي داود و صححه الحافظ ان حجر في فتح الباري ٨٣/٩)
D’après Isma’il Ibn Yahya, l’imam Chafi’i a dit : J’ai mémorisé le Coran alors que j’avais sept ans et j’ai mémorisé le Mouwata (*) alors que j’en avais dix.
(Tabaqat Al Houfath de l’imam Souyouti p 158)
(*) Le Mouwata est le nom d’un recueil de hadith composé par l’imam Malik Ibn Anas qui était un des professeurs de l’imam Chafi’i.
عن إسماعيل بن يحيى قال الإمام الشافعي : حفظت القرآن و انا ابن سع سنين حفظت الموطأ و أنا ابن عشر
(طبقات الحفاظ لإمام السيوطي ص ١٥٨)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) : Un homme s’est rendu vers le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a dit: Certes ma mère est morte subitement et n’a pas fait de wassiya (*). Je pense que si elle avait parlé elle aurait fait l’aumône. Est ce que si je fait l’aumône pour elle, elle aura une récompense et j’aurais une récompense ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Oui ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n° 2717 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)
(*) C’est à dire que le musulman peut écrire un testament (wassiya) pour que au moment de sa mort une partie de ses biens soit donnée pour les actes de piété (aumône, construction de mosquées…).
Par contre ceci ne peut pas excéder le tiers de la totalité de ses biens.
Également le testament (wassiya) ne peut pas être en faveur d’une ou plusieurs personnes ayant un droit dans l’héritage.
Voir les liens suivants sur le même sujet :
– La wassiya au moment de la mort
– Le testament
عن عائشة رضي الله عنها أنّ رجلاً أتى النّبي صلّى الله عليه وسلّم فقال : إنّ أمّي افْتُلِتَت نفسُها ولم تُوص وإنّي أظنّها لو تكلّمت لتصدقت . فلها أجر إن تصدقت عنها ولي أجر ؟
قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : نعم
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ٢٧١٧ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Allah a dit dans la sourate Al Isra n°17 verset 24 (traduction rapprochée du sens du verset) à propos des parents : « Et par miséricorde, rabaisse sur eux l’aile de l’humilité ».
قال الله تعالى : وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ
(سورة الإسراء ٢٤)
D’après Hicham Ibn ‘Orwa, son père ‘Orwa a dit à propos du sens de ce verset : « Ne leur refuse rien de ce qu’ils aiment ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°9 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°7)
عن هشام بن عروة عن أبيه أنه قال في معنى هذه الأية : لا تمتنِعْ من شيءٍ أحبَّاهُ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٩ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٧)
‘Oubeidoullah Ibn Zahr a dit : « Fait certes partie du mauvais comportement avec les parents le fait que tu appelles ton père par son nom et que tu marches devant lui sur le chemin ».
(Rapporté par Ibn Sounni dans ‘Amal Al Yawm Wa Leyla n°397 et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans sa correction de cet ouvrage)
عَنْ عُبَيْدِ اللَّهِ بْنِ زَحْرٍ قَالَ : لَمِنَ الْعُقُوقِ أَنْ تُسَمِّيَ أَبَاكَ وَأَنْ تَمْشِيَ أَمَامَهُ فِي الطَّرِيقِ
(رواه بن السني في عمل اليوم والليلة رقم ٣٩٧ و صححه الشيخ سليم الهلالي في تحقيقه لهذا الكتاب
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : « On élève le degré du défunt après sa mort et alors il dit : Ô Seigneur ! Qu’est ce que cela ? (*)
Il lui est dit : Ton enfant a demandé pardon en ta faveur ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°36 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°27)
(*) C’est à dire : D’où me vient cette augmentation de mon rang et de ma récompense ?
فيقالُ : ولدك استغفَرَ لك
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٣٦ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٢٧)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D’après ‘Orwa Ibn Zoubayr : Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a vu deux hommes et il a dit à l’un d’eux : Qui est cet homme vis-à-vis de toi ?
Il a dit : C’est mon père.
Alors Abou Houreira (qu’Allah l’agrée) a dit : Ne l’appelle pas par son nom, ne marche pas devant lui et ne t’assieds pas avant lui.
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°44 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°32)
فقال : أبي
فقال أبوهريرةَ رضي الله عنه : لا تُسَمِّهِ بِاسْمِهِ ولا تَمْشِ أَمامَهُ ولا تَجْلِسْ قبلَهُ
( رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٤ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٢)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Allah a dit dans la sourate Louqman n°31 versets 14 et 15 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Nous avons commandé à l’homme la bienfaisance envers ses parents. Sa mère l’a porté subissant pour lui peine sur peine et son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination.
Et s’ils veulent avec ardeur te forcer a M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas mais reste avec eux ici-bas de façon convenable ».
قال الله تعالى : وَوَصَّيْنَا الإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْنًا عَلَى وَهْنٍ وَفِصَالُهُ فِي عَامَيْنِ أَنِ اشْكُرْ لِي وَلِوَالِدَيْكَ إِلَيَّ الْمَصِيرُ / وَإِن جَاهَدَاكَ عَلَى أَن تُشْرِكَ بِي مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ فَلا تُطِعْهُمَا وَصَاحِبْهُمَا فِي الدُّنْيَا مَعْرُوفًا
(سورة لقمان ١٤ و ١٥)
D’après Sa’d Ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée) : Des versets du Coran ont été révélés à propos de moi.
Ma mère avait juré de ne plus jamais me parler, de ne plus manger et de ne plus boire jusqu’à ce que je mécrois dans ma religion.
Elle a dit : Tu prétends qu’Allah t’a commandé la bienfaisance envers tes parents ! Eh bien je suis ta mère et je t’ordonne cela !
Elle est restée comme cela trois jours au point où elle s’est évanouie à cause de sa faiblesse.
Alors un de mes frères qui s’appelle ‘Oumara lui a donné à boire et elle s’est mis à invoquer contre moi.
Alors Allah a descendu dans le Coran ces versets : -Nous avons commandé à l’homme la bienfaisance ; Et s’ils veulent avec ardeur te forcer a M’associer-.
Et il y a dans ces versets : -Reste avec eux ici-bas de façon convenable-.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1748)
عن سعد بن أبي وقاص رضي الله عنه أنه نزلت فيه آياتٌ من القرآنِ قال : حلفتْ أمُّ سعدٍ أن لا تكلمَه أبدًا حتى يَكفُرَ بدِينه ولا تأكلُ ولا تشربُ
قالت : زعمتَ أنَّ اللهَ وصَّاك بوالدَيك وأنا أُمُّك وأنا آمرُك بهذا
مكثتْ ثلاثًا حتى غُشيَ عليها من الجَهدِ فقام ابنٌ لها يقالُ له عمارةُ فسقاها فجعلتْ تدعو على سعدٍ
فأنزل اللهُ في القرآنِ هذه الآيةَ : وَوَصَّيْنَا الْإْنْسَانَ بِوَالِدَيْهِ حُسْنًا . وَإِنْ جَاهَدَاكَ عَلَى أَنْ تُشْرِكَ بِي وفيها : وَصَاحِبْهُمَا فِي الدُّنْيَا مَعْرُوفًا
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٧٤٨)