Le Noble Qor’ân est la Parole d’Allâh – ‘Azza wa Djal.
C’est la raison pour laquelle il n’est pas permis de traduire le Qor’ân en une autre langue (que l’arabe).
Ceci dit, ce qui est permis dans ce domaine, c’est une traduction du sens rapproché.
Cependant, la traduction du sens rapproché ne sacralise pas ce dernier comme le Qor’ân [en arabe].
Car le Qor’ân (en arabe) est la Parole d’Allâh.
La traduction du sens rapproché est un effort d’interprétation de l’être humain, alors que le Qor’ân est un miracle [en lui-même] dans ses termes employés car ce dernier provient d’Allâh.
La traduction ne peut bénéficier des mêmes spécificités, car celui qui le traduit parmi les êtres humains se trompe, et parfois il voit juste, mais ses termes employés ne bénéficient pas du caractère miraculeux.
De la même manière pour le Qor’ân, le musulman accomplit un acte d’adoration par sa lecture ; pour chaque lettre lue, il bénéficie de bonnes actions.
Les bonnes actions se multiplient par dix ou plus encore, alors que la traduction rapprochée ne bénéficie pas de ses avantages.
Et ainsi de suite, sur beaucoup de sujets.
C’est pourquoi, il n’est pas possible de considérer la traduction rapprochée du Qor’ân comme le Qor’ân véritable, bien que la traduction rapprochée authentique du Qor’ân soit obligatoire à la lecture pour qui ne maitrise pas la langue arabe.
Il apprend à travers cette traduction à connaître les règles religieuses, et doit les mettre en application, non pas de manière apparente, mais par des actions basées sur ce que représente le Qor’ân dans ses fondements à la base.
Et Allâh Seul Sait.
Fatâwa wa Rassâ-îl Moukhtârah du SHeikh Muhammad as-Sabîl, p.153-154
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Cheikh Muhammad Ibn Abdullâh as-Sabîl – الشيخ محمد بن عبدالله السبيل