L’homme peut être emporté par ses émotions et se lancer ainsi en disant :
– « Par Allâh, je me porterai volontaire pour faire telle chose ! »
– « J’affirmerai la vérité ! »
– « Je me préoccuperai, pour Allâh, du reproche de personne ! »
Et autres paroles similaires qui pourraient avoir des conséquences graves.
De manière générale, celui qui se laisse emporter par ses émotions et suit celle-ci, sans prendre en compte les effets et les conséquences, et sans procéder encore à une analyse comparative sur les affaires concernées, causera des dommages graves et nombreux.
Quoique son intention soit bonne, il a cependant mal agi car il faut faire la distinction entre la bonne intention et l’art d’agir.
Celui qui agit ainsi peut être considéré pour sa bonne intention mais pas pour sa mauvaise réaction, sauf si la personne est connue pour ses bons conseils et directions, dans ce cas, elle sera excusée pour son mauvais acte, et on se garde de prendre cet acte qui n’était pas conforme à la sagesse.
Il n’est pas demandé, bien plus, il n’est pas permis de prendre comme prétexte cela pour le condamner.
On doit lui montrer sa faute et on le conseille en lui disant par exemple :
“Ô mon frère, ta parole ou ton acte est bon et juste en lui-même, mais il n’est pas adapté au contexte ou au temps, ou encore en ce lieu.”
Kitâb « Charh Riyâdh as-Sâlihîn min Kallâm Sayd il-Moursalîn » de SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, 1/53-54
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine – الشيخ محمد بن صالح العثيمين