‘Aicha l’épouse du prophète صلى الله عليه وسلم rapporte :
“Des enfants sont entrés dans la mosquée, ils y jouèrent, il m’a dit : “O Humayra, aimerais-tu les regarder ?”
J’ai répondu : Oui
Il se plaça vers la porte, je vins à lui et posais mon menton sur son épaule et j’appuyais mon visage sur sa joue.
Ils disaient ce jour-là : “Abu al-qasim est bon.”
Le messager d’Allah a dit : “Cela te suffit !”
J’ai dit : “Ne t’empresses pas Ô messager d’Allah”.
Il se leva pour moi puis il a dit : “Cela te suffit !”
Je lui ai dit : ” ne t’empresses pas Ô messager d’Allah “.
Ce n’était pas parce que j’aimais les regarder, mais j’ai souhaité que parvienne aux femmes sa position auprès de moi et la mienne auprès de lui.
-La version de ce hadith est rapporté notamment par An-nassaî dans ‘Ichratou an-nissa n°65, Sheikh Al Albani l’a authentifié dans Adab Az-zifaf.
-Parmi les causes de la douceur dans la relation, il y a le fait de nommer son épouse avec un nom ou un surnom qu’elle aime, dont on espère qu’elle aimera, plus particulièrement parmi les noms qui ont un sens (tel que “Ma bien aimé”, “ma chère épouse”….) que ce doit dans le dialogue, ou la relation entre les époux.
En effet ceci ajoute des sentiments d’affection et de respect.
La preuve de cette affirmation réside dans la parole du prophète صلى الله عليه وسلم “Ô Humayra (حميراء)” (Diminutif d’Al-Hamra qui signifie “la blanche et rousse”)
Le prophète صلى الله عليه وسلم appelait parfois ‘Aicha par ” Ô ‘Aîch ( ياعائش )” qui est un nom élidé (Tarkhim) qui montre la proximité et l’affection tendre.
Il y a donc dans ceci une incitation à la douceur et la tendresse envers la femme ainsi que la recommandation de lui donner un nom dont on espère qu’elle aimera.
-Ce hadith prouve la bienveillance et la miséricorde du prophète, son bon comportement, sa relation convenable avec la famille, les épouses et les autres personnes.
Il convient donc aux époux de prendre exemple sur le prophète.
-Ce hadith incite à manifester sa joie et sa gaieté, durant les fêtes et que cela est légiféré.
-Il est légiféré de faire largesse à sa famille (femmes, enfants) durant les jours de fête aussi divers soient-ils, afin de leur procurer le divertissement et la détente, tout ceci compte tenu de ce qu’Allah a autorisé et permis.
En effet, cet évènement se passa durant les jours de la fête (Aîd).
-Ce hadith démontre le mérite de Aicha, son immense rang auprès du prophète et son amour pour elle.