Abd’Allah Ibn Mas’oud رضي الله عنه donnait son enseignement aux fidèles tous les jeudis.
Un homme lui ayant dit :
“Ah ! Que je voudrais, Ô Abou ‘Abderrahman, que ton enseignement eût lieu tous les jours !
Ce qui m’en empêche, répondit Ibn-Mas’oud, c’est que je ne veux pas faire naître en vous l’ennui.
Dans mes sermons, je veux ménager votre attention comme le Prophète صلى الله عليه وسلم ménageait la nôtre, craignant de nous rebuter.”
Selon Abou-Wâïl et rapporté par Al-Boukhârî (رحمه الله تعالى)
Cheikh Al Utheymin qu’Allah lui fasse miséricorde a dit :
«Pour ce qui est de la bienfaisance pratiquée par le biais de la science, il s’agit de diffuser sa science parmi les gens, en leur enseignant (leur religion) dans les assises et les rassemblements publics ou privés, même si les gens ne sont réunis que pour boire le café : Ainsi, il fait partie du bien et de la bienfaisance d’enseigner aux gens (leur religion).
Il en est de même s’il s’agit d’une réunion publique.
Cependant, il convient de faire usage de sagesse dans se domaine.
Il ne faut pas se montrer pénible en prodiguant systématiquement exhortations et conseils à chaque assise.
En effet le Prophète صلى الله عليه و سلم exhortait ses Compagnons de temps à autres (1), sans abuser, car les âmes se lassent et s’ennuient.
Or, en se lassant, elles se fatiguent alors et faiblissent, et peuvent même détester le bien enseigné du fait de l’excès d’exhortations.»
(1) Boukhari, Livre de la Science, chapitre des exhortations et de la science que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) prodiguait de temps à autre aux Compagnons de peur qu’ils ne se lassent.
L’explication des 3 fondement page 205
Ibn Taymyia (رحمه الله) :
«Le croyant est pour le croyant comme les deux mains: l’une lave l’autre.
Et il se peut que le saleté ne parte qu’avec une certaine dureté.
Mais cela amène obligatoirement une propreté et une douceur pour laquelle nous louons cette dureté.»
Majmou’ Al-fatawa 28/53-54
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